Sébastien Gallon
Sébastien Gallon est né le 24/01/75 à Vitré en Bretagne. Il n’y a aucun musicien dans la famille mais la musique est malgré tout présente à travers les disques, la télévision ou la radio. Très tôt il apprend à se servir du tourne disque pour mettre ses disques lui -même.
A l’école, il fait de la flûte, il aime jouer mais ne comprend pas le solfège, il bloquera même. En parallèle, un ami proche de sa famille est flûtiste et sonneur de bombarde, spécialisé dans la musique celtique et qui ne sait pas lire les partitions. Cet ami aura un rôle important car il sait désormais qu’il est possible de jouer sans savoir lire les notes.
Pendant son enfance et son adolescence, Sébastien écoute beaucoup musique, elle est très présente et vivante en lui.
Puis vers 15 ans, il n’arrive plus à écouter une seule musique, il la fuit même. Il n’aime plus ce qu’il écoute, fuit les magasins de disque, la radio, etc.
Il ne comprend pas vraiment ce qui se passe, vit des sentiments particuliers mais accepte la situation.
Au bout de quelques mois, cette situation, ses sensations intérieures se dissipent et Sébastien entre à nouveau dans un magasin de disques. Il regarde les pochettes de cd mais rien ne se passe en lui sauf pour une : elle ne ressemble pas aux autres, elle est en carton, elle est verte, c’est un pré, il y a des vaches et une tête d’un bonhomme qui l’inspire. Il l’achète.
C’est de la musique irlandaise : flûte, violon et guitare . . . Ce n’est pas sa tasse de thé, ça ne lui plaît pas mais il y a juste une mélodie jouée à la flûte qui retient son attention, elle l’envoûte, produit un drôle d’effet en lui si bien que Sébastien n’écoute plus que celle-ci en boucle.
Après quelques semaines, quelque chose s’ouvre en lui. Difficile à décrire, mais il aime l’intégralité du disque et surtout, il aime la flûte !
Il ressent en lui une très forte envie de jouer et prend en même temps conscience de ses origines celtique et bretonne plus particulièrement.
A partir de ce moment -là, il jouera tous les jours, puisant les mélodies dans les répertoires breton et irlandais.
Au fil des années, il développe une passion pour les instruments à vent, toujours émerveillé par les sons qui sortent d’un bout de bois percé !
Il s’intéresse également aux différentes cultures traditionnelles musicales de par le monde. Cela l’inspire dans sa façon de jouer.
Il est émerveillé et impressionné par toutes les formes de musiques intuitives et d’improvisations où la magie de l’instant peut s’écouler à travers un musicien.
Sa rencontre avec Idris Lahore lui a permis de potentialiser sa créativité, son sens de l’écoute et d’avoir une plus grande compréhension de la musique et de ses effets.
Il participe à de nombreux disques en particulier pour les pratiques du Samadeva.
Un de ses dernier cd : « Parfum d’une danse » est un hommage à ses parents, à Idris Lahore et à la vie de façon plus générale.