Laure Giulian
J’ai commencé la musique un peu « par hasard » parce qu’un violon qui avait appartenu à mon grand-père dormait dans le grenier.
J’avais11 ans, j’étais passionnée de danse classique, et je n’étais pas du tout attirée par la pratique d’un instrument de musique, encore moins le violon ! Et il faut bien l’avouer, pendant des années, je détestais aller à ma leçon, n’ayant pas déballé l’instrument de la semaine…
Rien n’arrive pas hasard, et c’est lors d’un concert d’élèves que j’ai découvert combien le son du violon pouvait être beau ! Et me voilà partie pour une aventure passionnante, une quête sans fin de perfection, de remise en cause, d’approfondissement et, qui l’eut cru, de travail sur moi ! Car le violon a révélé très vite mes blocages, mes limites aussi. J’ai appris la patience et la répétition, pour arriver à travailler la conscience des gestes avec la pédagogie merveilleuse de Dominique Hoppenot. Le violon est devenu un outil et non une fin en soi, un moyen précieux pour accéder à la reliance, cet état qui s’emparait de moi de temps en temps mais qui me dépassait totalement.
J’ai commencé à travailler au Studio Lahore, dans le but de pouvoir toucher l’âme des personnes, au-delà des notes, au-delà des mots. Là encore, mon violon s’est révélé un outil, mais cette fois-ci pour redonner ce que j’avais compris, intégré et aimé. En lien amical et profond avec Gyseh Perle, nous travaillons ainsi depuis plus de 10 ans, enchainant avec enthousiasme les projets…, et nous en avons encore beaucoup ! Une merveilleuse collaboration, au-delà des paroles, dans une amitié sincère et profonde, et cela s’entend…La création de « Parfum d’Eternité vol1 » fut un grand moment réunissant les amies musiciennes. « Parfum d’ Eternité vol2 » est en cours de création.
Un dernier mot sur mon violon : mon petit « stradi-vaurien » comme j’aime l’appeler. Un violon qui n’a pas de nom, pas beaucoup de valeur marchande, mais dont l’âme résonne à la mienne et c’est … simplement merveilleux !