Jean-Pierre Stark
Sur proposition de mon père j'ai commencé à apprendre le solfège à 6 ans et le piano à 7 ans à l'école de musique de Creutzwald en Moselle (dans la même classe de solfège qu'Ennea et de sa soeur Eliane).
Donc à la base, j'ai surtout une formation classique. J'aimais surtout Beethoven, ce compositeur correspondait à mon tempérament nostalgique. Je me souviens de ces mots cités dans le livret "Clair de Lune" - "Ils jouent tellement vite que leur intelligence diminue avec la vitesse de leurs doigts. Ils jouent tellement vite que je ne reconnais pas ma musique". Je me sentais proche de lui...
Sa musique résonnait en moi comme si elle exprimait ce que je ressentais. Sa musique me parlait...
Après une longue interruption musicale, de 14 à 33 ans, je fis la rencontre de Selim Aïssel...
Cette rencontre fut déterminante. Elle éveilla, puis encouragea ce qui sommeillait en moi.
Je composais ainsi : « Metanoïa 1 » - Ce qui signifiait pour moi la métamorphose par la musique de quelque chose de laid (les pensées mécaniques et les émotions négatives) en quelque chose de beau.
Entre 2001 et 2002, durant une période intérieure difficile, j’écrivais et composais "Métamorphose". Au départ, je n'avais pas d'histoire particulière à raconter et à mettre en musique. L'histoire s'est construite dans et avec le temps...
Là encore, Selim Aïssel m'a soutenu, inspiré...Sans Lui, rien n'aurait pu aboutir, ni être réalisé...
D'une façon générale, « Métamorphose » n'aurait pu être réalisé sans les chanteuses, les chanteurs, l'ingénieur du son, l'arrangeur... Je cite : Anne Kauffmann, Anne Filloux, Gyseh, Jezebel (Stéphane Bonacci)...
Métanoïa 2 a suivi. Dans le même temps des chansons avec Eliane (la soeur d'Ennea)...
Si certains aiment ce que j'ai composé, tant mieux pour eux...
Ce que je peux donner par la musique, je l'ai reçu.